La construction de Kunya Ark a débuté en 1686 - 1688 sous Arang Khan, fils de Anusha Khan.
Autre Porte Ata Darvoza
Porte ouest Ata Darvoza de l'ancienne Itchan Kala
Khiva au coucher du soleil
Une vue panoramique sur Khiva au coucher du soleil. A déguster sans modération !
Khiva vue des toits
Encore un coucher de soleil vu des toits !
Une mosquée de Khiva
Présence du vert sur les minarets
Autre vue de Khiva
Encore plus impressionnant avec un peu de recul !
Khiva a un statut de ville-musée UNESCO depuis 1967, ayant préservé un ensemble architectural homogène remarquable. Cité de rebelles, de pilleurs et de trafiquants d’esclaves, Khiva a été dompté par la dictature soviétique pour devenir une ville de prestige, mais sans âme. Heureusement, depuis le perestroïka, les habitants reviennent à une vie plus traditionnelle. Un mur extérieur de 10 km entoure la vieille ville, dont le coeur, Itchan Kala, estencerclé de plus de 2 km de fortifications avec plusieurs segments datant du 5ème siècle. Il est toujours possible d’arpenter les remparts a partir de la porte du Nord, Bahtcha Darvoza. A visiter le très beau Kalta Minor ou Minaret Court et le Kouchna Ark, l’ancienne citadelle aux motifs céramiques géométriques et aux beaux plafonds décorés. Le mausolée Pakhlavan Mahmoud est l’endroit le plus sacré de Khiva, où est enterré le saint patron de la ville, mort en 1325. Après la vieille ville, avec ses splendides monuments, retrouvez la vie trépidante des faubourgs marchands d’Itchan Kala, où le médiéval croise le soviétique.
Face à cette source se trouve le Mémorial de l’Imam el-Bokhari, personnalité la plus célèbre de la ville, compositeur de la collection de hadiths la plus connue.
Il n’est pas facile de trouver un autre endroit dans les vastes étendues d’Asie Centrale où l’homme et la nature étaient en tel état de lutte permanente. Amou-Darya fleuve « nomade », change régulièrement son lit et détruit facilement le terrain des rives. Un désert illimité sous le soleil brûlant en été et de fortes gelées en hiver d’un côté, et l’homme aspirant à trouver la moindre oasis fertile de l’autre, mènent cette lutte sur la terre de l’ancien Khorezm au cours des millénaires. Pas de vainqueur dans cette lutte. Mais il y a aussi les ruines majestueuses des anciennes forteresses et des canaux d’irrigation, des villes petites et grandes, des jardins verts et des champs. Voilà Khiva la charitable.
Les archéologues datent la fondation de Khiva au Xe siècle. C’était alors une ville-étape des routes commerçantes. Aux XIV-XVIIème siècle, Khiva est devenue la ville la plus prospère de Khorezm.
Les traditions d’art et d’architecture de l’Asie Centrale se sont conservées et se sont révélées plus vivement et entièrement dans l’architecture de Khiva, ancienne capitale du khanat. La situation militaire et économique s’est tellement consolidée vers le début du XIXème siècle qu’elle faisait les guerres de conquête et faisait du commerce intérieur et extérieur.
Le proche voisinage avec les tribus nomades belliqueuses, le climat rude ont influencé la construction des habitations qui rappellent de petites fortifications. Aucune pellicule perfectionnée ne peut reproduire la sculpture sur bois unique de Khiva, les carreaux brillants au soleil, les minarets bien proportionnés, les coupoles turquoise et le rose du soleil couchant sur les murs… Il faut voir tout par ses yeux, voir le soleil couchant derrière la muraille crénelée d’Itchan Kala, sentir les arômes du bazar, goûter le melon sucré de Khorezm, entendre dans le silence matinal les appels à la première prière dans la mosquée il faut ressentir tout cela au moins une fois.
A VOIR A KHIVA :
Itchan-Kala, la ville intérieure et ses maisons aux rares détails ornementaux (portes et colonnes sculptées du XIXème siècle)
KounyaArk, la «vieille forteresse », l’oasis de Khorezm, conquis par Tamerlan en 1379
La Medersa Mohammed Amin Khan
La medersa et le minaret Islam Khodja
La mosquée Djuma, la principale de Khiva, construite au XVIIIème siècle
Le palais Tachkhaouli, « palais de pierre » (XIXème siècle)
Le mausolée de Pakhlavan Makhmoud (XIX -XXème siècle)